Tout près de Pont-Aven, il y a Nizon. Le bourg rural est à un quart de lieue de la «Cité des Peintres». Un certain Paul Gauguin y a usé ses sabots et essuyé ses pinceaux, s’inspirant de la chapelle de Trémalo pour son Christ Jaune ou du calvaire pour son Christ Vert. Comment s’étonner qu’un siècle plus tard, les peintres iconoclastes du Hangar’t se sont mis à peindre des vaches roses, des blés rouges, des tracteurs bleus, des menhirs jaunes, des ciels mauves ou verts et des coiffes bretonnes de toutes les couleurs. Mais à la manière du Pop Art d’Andy Warhol sur les traces duquel les peintres ruraux nizonnais ont eu le culot d’aller chercher leur «quart d’heure de célébrité » en exposant leurs tableaux à New York, en plein coeur de Manhattan! Lancée en 1992 par Yves Quentel avec un groupe d’agriculteurs, l’aventure continue.